Vivre de ce que l’on est n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Ce n’est pas un programme que l’on contrôle, ni une inspiration que l’on provoque.
Parfois, il ne se passe rien. Et c’est précisément ce vide qui met l’égo en difficulté.
Nous voulons toujours que “quelque chose” arrive, que les choses bougent, que la vie remplisse les espaces vides. Mais l’Être, lui, n’a pas besoin de tout cela. L’Être se suffit de sa propre présence.
Apprendre à accepter ces moments où il ne se passe rien, c’est entrer dans une autre dimension de la vie : celle où le vide devient plénitude.
Et si ce “rien” était déjà tout ?