Et si la plus grande religion du monde n’avait ni temple,
ni livre sacré, ni dieu ?
Et si c’était une croyance que presque toute l’humanité partage,
sans même s’en rendre compte ?
Avant d’être chrétiens, musulmans, bouddhistes ou athées,
nous sommes tous croyants d’une foi plus ancienne :
celle d’être un moi séparé du monde.
Cette croyance paraît évidente.
Elle structure notre perception, nos sociétés, nos entreprises.
Mais elle est aussi la racine de toutes nos divisions — intérieures et extérieures.
Le jour où cette évidence est remise en question,
le monde change de place :
il cesse d’être “autour de moi”
et apparaît en moi,
dans la conscience qui le perçoit.
C’est ici que commence la véritable spiritualité.
Pas dans un dogme, mais dans la fin du croyant.